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Choisir le bon poêle à pellets ressemble parfois à un casse-tête, entre les questions de puissance, de rendement et les nombreux modèles disponibles sur le marché. Le choix d’un appareil adapté à votre logement détermine non seulement votre confort thermique mais aussi votre consommation d’énergie pour les années à venir. Nous avons analysé les critères essentiels pour vous aider à trouver le poêle à pellets idéal, qu’il s’agisse d’un modèle à convection naturelle ou forcée, en tenant compte de la taille de votre maison et de son isolation.
Les poêles à pellets se distinguent principalement par leur mode de diffusion de chaleur. Les modèles à convection naturelle fonctionnent sans ventilateur, l’air ambiant entre par le bas, se réchauffe le long des échangeurs thermiques et ressort naturellement par le haut. À l’inverse, les poêles à convection forcée utilisent une soufflerie pour propulser l’air chaud, assurant une diffusion plus rapide de la chaleur.
Chaque type de poêle à pellets présente ses propres atouts et limites. Les appareils à convection naturelle offrent l’avantage d’un fonctionnement plus silencieux, idéal pour les espaces de vie où le calme est apprécié. La chaleur qu’ils produisent est plus enveloppante et se diffuse de manière homogène. Quant aux poêles à convection forcée, ils chauffent les pièces plus rapidement et sont particulièrement adaptés aux grandes surfaces ou aux logements de plain-pied où le poêle est placé en position périphérique.
Les poêles canalisables représentent une solution intéressante pour chauffer plusieurs pièces simultanément grâce à un système de conduits qui répartit l’air chaud.
Les poêles étanches constituent une innovation majeure dans l’univers du chauffage au bois.
Pour déterminer la puissance idéale d’un poêle à pellets, il existe une méthode simple basée sur la surface de votre logement et son niveau d’isolation. Choisir le bon poêle à pellets est important pour éviter les erreurs importantes. Dans une maison isolée normalement (RT 2005), 1 kW pour 10 m², tandis que dans une habitation très bien isolée (RT 2012), 0,6 kW suffisent pour la même surface.
L’isolation joue un rôle important dans le choix de la puissance de votre appareil de chauffage. Un logement aux normes RT 2012 nécessite moins d’énergie pour maintenir une température agréable grâce à sa meilleure étanchéité. À l’inverse, une maison ancienne mal isolée exigera un poêle plus puissant pour compenser les déperditions thermiques. Cette différence explique pourquoi la puissance nécessaire peut varier du simple au double entre deux habitations de même superficie. C’est pourquoi il est recommandé de consulter un professionnel qui saura évaluer précisément vos besoins en fonction des spécificités de votre maison.
Choisir un poêle à pellets trop puissant pour votre espace entraîne plusieurs désagréments, notamment une surchauffe et une consommation excessive de combustible. Ce choix inadapté force l’appareil à fonctionner systématiquement au ralenti, réduisant son rendement énergétique.
Les conséquences d’un surdimensionnement vont au-delà du simple inconfort thermique. Votre poêle fonctionnera de manière inefficace, avec des cycles d’allumage et d’extinction fréquents qui augmentent la consommation de pellets. De plus, un fonctionnement à bas régime favorise l’encrassement de la vitre et du conduit, nécessitant un entretien plus fréquent. Le rendement de certains modèles peut chuter significativement à puissance minimale, avec une augmentation des émissions polluantes et une baisse du rendement pouvant atteindre 20 points selon une étude de l’Ademe.
Un mauvais dimensionnement du poele peut avoir plusieurs conséquences :
Pour un confort optimal et une consommation maîtrisée, adaptez la puissance de votre poêle à vos besoins réels.
Au-delà de la simple surface à chauffer, plusieurs éléments affectent la puissance nécessaire pour votre poêle à pellets, comme la hauteur sous plafond, l’orientation de votre logement et le climat de votre région. Ces éléments peuvent modifier significativement les besoins énergétiques de votre habitation.
L’emplacement du poêle dans votre maison a également un impact direct sur son efficacité. Dans une maison à étage, un poêle à convection naturelle placé au centre diffusera mieux la chaleur qu’un modèle installé en périphérie dans une habitation de plain-pied. Pour ce dernier cas, un appareil ventilé offrira de meilleures performances. Le mode d’utilisation influence aussi la puissance requise : un chauffage principal nécessite plus de puissance qu’un simple appoint. En effet, pour un chauffage d’appoint dans une maison très bien isolée, 2 kW peuvent suffire pour 80 m².
Il est préférable de choisir la puissance minimale nécessaire pour favoriser un fonctionnement à haut régime et éviter les problèmes liés au surdimensionnement.
Pour vous aider à choisir la puissance adaptée, voici quelques repères concrets selon le type d’isolation. Dans une maison très bien isolée, prévoyez 4 kW pour 80 m², 6 kW pour 100 m² et 8 kW pour 160 m². À l’inverse, pour un logement mal isolé, comptez 8 kW pour 80 m², 10 kW pour 100 m² et jusqu’à 16 kW pour 160 m².
Différents éléments peuvent modifier les calculs standards de puissance, les voici :
N’hésitez pas à consulter un professionnel pour affiner le dimensionnement de votre poêle.
Dans les constructions neuves aux performances thermiques élevées, la puissance minimale du poêle devient un critère important. Ces habitations étant très peu énergivores, un appareil classique risque de créer des à-coups de température désagréables. Optez alors pour un modèle capable de fonctionner à très faible régime (environ 30% de sa puissance maximale) ou spécifiquement conçu pour les maisons passives.
Le rendement d’un poêle à pellets représente sa capacité à transformer l’énergie contenue dans les pellets en chaleur utile pour votre logement. Ce critère de performance, exprimé en pourcentage, indique quelle proportion du combustible est effectivement utilisée pour vous chauffer.
Les appareils modernes affichent des performances impressionnantes avec des rendements dépassant souvent les 90%. Cette efficacité supérieure se traduit par une consommation réduite de pellets pour une même quantité de chaleur produite. En comparaison, les poêles à bûches traditionnels plafonnent généralement entre 70% et 85%, avec une efficacité qui diminue considérablement si le bois utilisé n’est pas parfaitement sec. Un écart de 10% sur le rendement peut représenter une différence notable sur votre facture de chauffage, particulièrement durant les hivers rigoureux. À titre d’exemple, choisir un poêle avec un rendement de 90% plutôt que 80% vous permettra d’économiser environ 10% sur votre consommation annuelle de pellets (équivalent à plusieurs sacs sur une saison).
Le label Flamme Verte constitue une référence incontournable pour évaluer la qualité d’un poêle à pellets. Cette certification atteste non seulement d’un rendement énergétique supérieur à 87%, mais garantit également une efficacité énergétique saisonnière d’au moins 79%. Les émissions polluantes sont strictement contrôlées avec des seuils maximaux pour le monoxyde de carbone (300 mg/Nm³), les particules fines (300 mg/Nm³) et les oxydes d’azote (200 mg/Nm³). Cette certification est particulièrement importante puisqu’elle conditionne l’éligibilité à certaines aides financières comme MaPrimeRénov’.
D’autres certifications méritent également votre attention lors du choix d’un poêle à pellets performant. La norme européenne EN 14785 définit les exigences relatives à la conception, la fabrication, la sécurité et les performances des appareils à pellets de bois. Elle s’applique aux modèles d’une puissance calorifique allant jusqu’à 50 kW et spécifie les méthodes d’essai pour évaluer leur conformité. Les normes ECODESIGN 2022 constituent désormais la référence pour tout achat, imposant des critères environnementaux plus stricts qui incitent les fabricants à concevoir des appareils plus propres et plus efficaces. L’étiquette énergétique complète ces informations en vous orientant vers les modèles les plus économes, l’ADEME recommandant de privilégier un appareil classé A++ pour une performance optimale.
L’autonomie d’un poêle à pellets représente la durée de fonctionnement sans rechargement en pellets. Ce critère impacte directement votre confort quotidien car il détermine la fréquence à laquelle vous devrez remplir le réservoir de votre appareil.
La capacité du réservoir est directement liée à l’autonomie que vous pourrez obtenir avec votre poêle. Un réservoir de 15 kg offre généralement une autonomie d’environ 15 heures si le poêle consomme 1 kg de pellets par heure à puissance moyenne. Pour éviter des rechargements trop fréquents pendant les périodes de grand froid, privilégiez un modèle avec un réservoir d’au moins 20 kg qui pourra vous assurer plusieurs jours de chauffage. La consommation réelle varie selon la température extérieure, l’isolation de votre logement et le niveau de chauffage souhaité, ce qui explique pourquoi l’autonomie annoncée est souvent théorique..
Un poêle à pellets peut générer du bruit principalement à cause de la soufflerie, vis sans fin, extracteur des fumées.
Les poêles à convection naturelle sont généralement plus silencieux car ils ne possèdent pas de ventilateur pour diffuser la chaleur. Si le bruit est un critère important pour vous, vérifiez le niveau sonore indiqué par le fabricant, idéalement inférieur à 36 décibels pour un appareil vraiment silencieux. Le bruit de soufflerie étant directement proportionnel à la vitesse de ventilation du moteur qui propulse la chaleur, les modèles canalisables équipés de ventilateurs supplémentaires tendent à être plus bruyants. Certains poêles haut de gamme sont équipés d’un « mode silence » qui réduit la vitesse de ventilation et donc le niveau sonore, ce qui est particulièrement appréciable dans une chambre ou un petit salon.
Pour évaluer le confort acoustique avant l’achat, demandez à écouter l’appareil en fonctionnement lors de votre visite en magasin. Même si les conditions ne sont pas identiques à celles de votre domicile, vous pourrez vous faire une idée du bruit généré.
Les poêles à pellets modernes offrent de nombreuses options de programmation qui améliorent considérablement le confort d’utilisation. Les fonctionnalités les plus courantes incluent la programmation quotidienne ou hebdomadaire, permettant de définir des plages horaires de fonctionnement et des températures cibles selon vos habitudes de vie.
La connectivité est désormais un atout majeur des poêles à pellets haut de gamme. Ces appareils peuvent être équipés de modules Wi-Fi permettant de les connecter à votre réseau domestique, ou de Bluetooth pour une connexion directe avec votre smartphone. Grâce à une application dédiée, vous pouvez contrôler à distance la température, la puissance de chauffe et la programmation de votre poêle. Cette fonction s’avère particulièrement utile pour chauffer votre maison avant votre retour ou pour ajuster les paramètres sans vous déplacer. La connectivité permet également de surveiller votre consommation d’énergie, de recevoir des alertes en cas de problème et de bénéficier de mises à jour logicielles qui optimisent les performances de votre système de chauffage.
L’entretien régulier d’un poêle à pellets est essentiel pour assurer son fonctionnement correct, sa longévité et la sécurité de votre foyer. Il comprend principalement le nettoyage du brasier, du cendrier et des échangeurs de chaleur, ainsi que le contrôle du conduit de fumée. La fréquence de nettoyage dépend de l’utilisation du poêle et de la qualité des pellets utilisés, mais généralement, le brasier et le cendrier doivent être nettoyés quotidiennement ou tous les deux jours, tandis que les échangeurs de chaleur et le conduit de fumée doivent être entretenus plus ponctuellement.
L’entretien annuel par un professionnel qualifié est non seulement recommandé mais souvent obligatoire pour maintenir la garantie du fabricant et répondre aux exigences des assurances. Ce professionnel vérifiera minutieusement tous les composants du poêle, y compris ceux qui ne sont pas accessibles à l’utilisateur. Un entretien négligé peut entraîner une baisse de rendement, une surconsommation de pellets, et dans les cas graves, des risques d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone. Le coût moyen d’un entretien annuel varie selon le modèle du poêle, la région et le professionnel choisi, mais c’est un investissement indispensable pour la pérennité et l’efficacité de votre installation.
L’achat d’un poêle à pellets représente un investissement conséquent, avec des tarifs oscillant généralement entre 3 000 et 8 000 € selon le modèle et ses caractéristiques. La gamme de prix varie principalement en fonction de la puissance, du rendement énergétique et des fonctionnalités proposées par l’appareil.
Lors de votre achat, n’oubliez pas de prévoir les coûts additionnels liés à l’installation. Ces frais comprennent notamment le tubage du conduit de cheminée existant ou la création d’un nouveau conduit. La mise en conformité électrique peut également générer des dépenses supplémentaires. Les travaux d’installation doivent impérativement être réalisés par un professionnel certifié RGE pour bénéficier des aides financières disponibles. Obtenir plusieurs devis vous permettra de comparer les prestations et d’optimiser votre budget global pour ce type de chauffage au bois.
MaPrimeRénov’ aide principale pour financer l’installation d’un poêle à pellets dans votre logement. Cette prime s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs dont la résidence principale a plus de 15 ans.
Pour bénéficier de ces aides financières, veillez à faire votre demande avant de débuter les travaux. Créez un compte sur le site de MaPrimeRénov’ avec votre numéro fiscal et joignez les documents requis incluant les devis détaillés de votre installation.
Le temps de rentabilisation d’un poêle à pellets dépend principalement de votre système de chauffage actuel et du prix des différentes énergies. Un appareil performant permet généralement de réduire significativement vos factures énergétiques par rapport à un chauffage électrique ou au fioul.
Plusieurs facteurs influencent directement la rentabilité de votre investissement. L’isolation de votre logement joue un rôle important, car une maison bien isolée nécessitera moins de combustible pour maintenir une température agréable. Les variations du prix des pellets impactent également le retour sur investissement, tout comme l’entretien régulier de l’appareil qui optimise sa durée de vie et son rendement énergétique. Les aides financières obtenues réduisent considérablement le coût initial et accélèrent donc la rentabilisation de votre poêle à pellets.
Le budget annuel pour le chauffage aux pellets est généralement maîtrisé. Les Français consomment en moyenne 2 tonnes de pellets par an, ce qui représente approximativement 800€ de combustible. Cette estimation varie bien sûr selon la superficie chauffée et le niveau d’isolation du logement.
Le choix de l’emplacement de votre poêle à pellets influence directement sa performance et votre confort au quotidien. Pour une diffusion optimale de la chaleur, privilégiez une pièce centrale comme le salon ou la salle à manger. Assurez-vous que l’espace est suffisamment grand (environ 20 à 30 m³) car votre appareil a besoin d’air pour une combustion efficace. Une vérification de la résistance du sol s’impose également, certains modèles avec manteau accumulateur pouvant atteindre 250 kg.
La présence d’une prise d’air dans la pièce est nécessaire pour un fonctionnement correct du poêle, sauf si vous optez pour un modèle étanche à ventouse. Les maisons bien isolées, particulièrement celles aux normes RT 2012 ou RE 2020, bénéficient grandement d’un poêle étanche qui ne prélève pas l’air intérieur. Pensez également à prévoir un espace dégagé autour du poêle pour assurer une bonne circulation de l’air et faciliter les opérations d’entretien nécessaires au bon fonctionnement de votre système de chauffage.
Si votre sol ou vos murs sont composés de matériaux inflammables comme le bois, l’installation d’une plaque isolante devient obligatoire pour prévenir tout risque d’incendie. Sachez qu’un poêle à pellets correctement choisi et installé peut générer jusqu’à 50% d’économies sur vos factures énergétiques, ce qui justifie amplement une attention particulière portée à son emplacement.
Les distances de sécurité constituent un point important lors de l’installation. Vous devez respecter un minimum de 37,5 centimètres entre le poêle et tout mur adjacent, tandis que la distance entre le conduit et le mur doit être au moins trois fois supérieure au diamètre dudit conduit. Ces précautions ne sont pas des recommandations facultatives mais des obligations détaillées dans la norme NF DTU 24.1, qui encadre strictement l’installation des appareils de chauffage au bois pour garantir votre sécurité.
L’évacuation des fumées représente un aspect technique fondamental de l’installation de votre poêle à pellets qui détermine sa sécurité et son rendement.
Pour un poêle non étanche, la sortie de toit doit impérativement se situer en zone faîtière (zone 1), dépassant le bâtiment d’au moins 40 cm. Dans le cas d’un toit plat ou à faible pente, la hauteur minimale requise est de 120 cm au-dessus du toit ou 100 cm au-dessus d’un acrotère. Le conduit de raccordement doit être vertical, parfaitement aligné et parallèle au mur pour optimiser l’évacuation des fumées et limiter les risques de refoulement. La qualité du tirage affecte directement le rendement de votre appareil et sa durabilité si l’installation n’est pas conforme aux normes en vigueur.
Les poêles étanches offrent davantage de flexibilité grâce au système de sortie ventouse qui permet un positionnement en zone 2 ou 3. Cette solution présente des avantages considérables en termes d’efficacité énergétique, particulièrement dans les logements à haute performance où l’étanchéité à l’air constitue un enjeu majeur. Néanmoins, l’installation d’une ventouse reste soumise à des contraintes précises: hauteur minimale de 2 m du sol, distance d’au moins 50 cm au-dessus d’une ouverture, 2 m sur les côtés d’une ouverture, 1 m d’un angle de bâtiment et 6 m d’une fenêtre voisine.
Le diamètre du conduit d’évacuation, généralement de 80 mm ou 110 mm pour un poêle à pellets, doit être choisi avec soin en fonction des caractéristiques de votre appareil. Un dimensionnement inapproprié peut entraîner des problèmes de combustion et nuire au rendement énergétique de votre installation. Par ailleurs, le DTU spécifie que le conduit peut contenir jusqu’à deux dévoiements séparés d’une hauteur de 5 mètres, avec un angle maximal de 45°, ce qui permet une certaine adaptabilité face aux contraintes architecturales de votre logement.
Le recours à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) n’est pas seulement recommandé, il est primordial pour assurer une installation conforme et sécurisée de votre poêle à pellets. Un installateur qualifié conseille sur le modèle adapté à vos besoins énergétiques et réalise l’installation dans le respect des normes en vigueur, élément déterminant pour la performance de votre appareil.
Faire appel à un technicien RGE Qualibois constitue également une condition obligatoire pour obtenir les différentes aides financières disponibles, notamment MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro et la TVA réduite à 5,5%. Ces aides peuvent considérablement alléger le coût initial de votre installation, rendant l’investissement dans un système de chauffage au bois plus accessible. Un installateur certifié justifie par ailleurs de toutes les assurances obligatoires, incluant la responsabilité civile générale et décennale, vous protégeant ainsi contre d’éventuels problèmes survenant après l’installation.
Certains professionnels comme Pil’Poêle proposent des garanties longue durée couvrant le matériel, les pièces, la fumisterie et même des composants spécifiques comme la carte électronique ou la bougie d’allumage. Le partenariat avec un installateur fiable et expérimenté représente donc un investissement dans la durabilité et l’efficacité de votre système de chauffage aux pellets, tout en vous assurant une tranquillité d’esprit sur le long terme.
Lors de la sélection d’un installateur, vérifiez sa certification RGE, demandez des références de clients précédents et n’hésitez pas à comparer plusieurs devis pour vous assurer d’obtenir un service de qualité au meilleur prix. L’expertise d’un professionnel qualifié se révèle particulièrement précieuse pour déterminer l’emplacement optimal du poêle, dimensionner correctement le système d’évacuation des fumées et réaliser une installation qui maximisera le rendement énergétique de votre appareil tout en respectant les réglementations en vigueur.
Pour sélectionner le poêle à pellets idéal, considérez en priorité la puissance adaptée à votre surface et le type de convection selon la configuration de votre logement.
Le rendement énergétique, qui détermine directement votre consommation de combustible, constitue également un facteur décisif dans votre choix.
L’esthétique d’un poêle à pellets joue un rôle important puisque cet appareil devient un élément central de votre décoration intérieure. Les fabricants proposent aujourd’hui une vaste gamme de modèles aux designs variés, des plus traditionnels aux plus contemporains, sans pour autant sacrifier les performances techniques. Le marché offre des appareils dans différentes finitions et coloris qui peuvent s’harmoniser avec tous les styles d’intérieur, du plus rustique au plus moderne. La qualité des matériaux utilisés pour l’habillage extérieur (acier, fonte, céramique) influence non seulement l’aspect visuel mais aussi la diffusion de chaleur.
En comparant avec d’autres systèmes de chauffage, le poêle à pellets présente des avantages significatifs face au poêle à bûches classique. Son autonomie supérieure permet de s’absenter sans avoir à recharger fréquemment le réservoir. L’allumage automatique et les possibilités de programmation offrent un confort d’utilisation inégalé, permettant de revenir dans une maison déjà chauffée. Le rendement d’un poêle à pellets peut atteindre 90%, contre 70 à 85% pour un modèle à bûches. Cependant, ce type d’appareil nécessite une alimentation électrique pour fonctionner et comporte davantage de composants électroniques susceptibles de tomber en panne.
Avant de finaliser votre achat, demandez à voir le poêle en fonctionnement chez un revendeur. Cette démarche vous permettra d’évaluer son niveau sonore et la qualité de la chaleur produite.
Choisir son poêle à pellets devient plus simple quand on connaît les points importants à prendre en compte. La puissance adaptée à votre surface, le type de convection qui correspond à vos besoins et un bon rendement énergétique sont les piliers d’un choix réussi. Prenez le temps d’évaluer ces éléments pour profiter d’un chauffage économique et confortable pendant de nombreuses années.
Il n’est pas possible de désigner une seule marque de poêle à pellets comme étant la plus fiable, car la fiabilité dépend du modèle, de l’installation et de l’entretien. Toutefois, certaines marques sont reconnues pour leur qualité, comme Austroflamm, Rika et Hoben, souvent distribuées dans des magasins spécialisés.
D’autres marques, telles que MCZ, Edilkamin et Ravelli, se positionnent sur le milieu de gamme, tandis que AMG, Cadel et Invicta proposent des modèles plus accessibles. Il est crucial de choisir un installateur compétent et de visiter un showroom pour voir les appareils en fonctionnement.
Se chauffer au pellet peut être rentable grâce au coût relativement faible de ce combustible comparé à d’autres énergies comme le propane, l’électricité ou le fioul. De plus, les chaudières labellisées « Flamme Verte » garantissent un rendement minimal de 87 %, avec de faibles émissions de particules fines.
L’installation d’une chaudière à pellets peut augmenter la valeur d’un bien immobilier, et des aides financières sont disponibles pour réduire le coût initial. Cependant, il est important de considérer l’isolation de son logement pour optimiser la rentabilité.
Un poêle à pellets de 7 kW peut chauffer jusqu’à 70m², mais la surface de chauffe dépend de plusieurs facteurs, notamment l’isolation du logement, la zone climatique et la hauteur sous plafond. Pour une estimation plus précise, il est conseillé de calculer le volume à chauffer et d’appliquer un ratio en fonction du niveau d’isolation et des conditions climatiques.
Un poêle de 7 kW est plus puissant qu’un poêle de 6 kW, ce qui signifie qu’il pourra chauffer davantage de volume et donc des pièces plus grandes. Il peut être utilisé comme chauffage d’appoint dans une grande maison, ou comme chauffage principal dans des maisons de plus petite taille.
L’achat d’un poêle à pellets peut présenter des inconvénients majeurs, notamment sa dépendance à l’électricité. En cas de coupure de courant, le poêle cesse de fonctionner, ce qui peut être problématique. De plus, le fonctionnement électrique entraîne des coûts de facture potentiellement élevés.
Le bruit du moteur peut également être une source de désagrément. Bien que des modèles silencieux existent, ils sont souvent plus coûteux. Enfin, des problèmes de fonctionnement peuvent survenir, nécessitant un entretien rigoureux et, parfois, l’intervention d’un professionnel.
Il est difficile de désigner un seul poêle à pellets comme étant le plus efficace et le plus silencieux, car cela dépend des critères de performance et des préférences individuelles. En matière de silence, les poêles à pellets à convection naturelle, sans ventilateur, sont généralement les plus silencieux.
Pour les poêles ventilés, le fabricant français Hoben est souvent mentionné comme proposant des modèles silencieux. En termes d’efficacité, une étude de l’Ademe a mesuré un rendement global d’environ 85% pour les poêles à granulés en situation réelle.
La consommation annuelle de pellets pour une maison de 70 m2 est estimée à environ 1120 kg, en se basant sur un besoin énergétique de 80 kWh/m2 par an. Il est important de noter que cette estimation peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la qualité de l’isolation de la maison, la température souhaitée, et l’utilisation du poêle à pellets (chauffage principal ou d’appoint).
Pour déterminer plus précisément la consommation de pellets, il est conseillé de se référer au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) du logement. La première année d’utilisation d’un poêle à pellets, il est recommandé de commander une première palette de pellets et d’évaluer la fréquence de consommation au fil de l’hiver.
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