Les préoccupations environnementales sont aujourd’hui une réalité incontournable, que ce soit pour votre quotidien ou celui de vos proches.
Cet article fait le point sur les principales menaces et leurs impacts concrets. Découvrez des données claires, des exemples précis et des pistes d’action pour mieux comprendre ces enjeux et agir en connaissance de cause.
Pollution de l'eau et dégradation des ressources hydriques
La pollution de l’eau correspond à une dégradation des qualités physiques ou chimiques de l’eau par des activités humaines. Elle menace la santé des écosystèmes et réduit la disponibilité de l’eau potable pour les populations.
L’agriculture et l’industrie figurent parmi les principales sources de pollution hydrique. Les engrais chimiques, les produits phytosanitaires et les rejets industriels dégradent la qualité de l’eau, perturbant les écosystèmes aquatiques.

La diminution des réserves d’eau potable complique l’accès à la ressource pour la consommation humaine. Les pollutions chimiques rendent l’eau impropre à l’usage, augmentant les risques sanitaires et les coûts de traitement.
Les préoccupations sur la qualité de l’eau se sont intensifiées depuis le XIXe siècle. Aujourd’hui, la dégradation des milieux aquatiques reste une cause majeure de fermeture des captages d’eau potable, soulignant l’importance de cette préoccupation environnementale.
Pollution des sols et dégradation des terres
La pollution des sols désigne la présence de substances chimiques nocives en concentration anormale dans les sols. Entre 14% et 17% des sols agricoles mondiaux sont contaminés, affectant 0,9 à 1,4 milliard de personnes.
L’agriculture intensive et l’exploitation minière figurent parmi les causes principales de la dégradation des terres. Ces activités libèrent des polluants qui s’accumulent dans les sols, réduisant leur fertilité et leur capacité à soutenir les cultures.
La pollution des sols diminue les rendements agricoles et menace la sécurité alimentaire. La contamination des cultures affecte les filières agricoles et rend des surfaces cultivables inutilisables, comme en témoigne le cas du bassin du Gange où 1 million d’hectares sont perdus à cause de la salinisation.
Les principaux polluants des sols proviennent de diverses activités humaines et naturelles, avec des conséquences écologiques importantes :
- Métaux lourds (cadmium, plomb, arsenic) issus de l’industrie, des transports et de l’agriculture
- Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) produits par la combustion incomplète de matières organiques
- Pesticides Organochlorés résidus de l’agriculture intensive
- Microplastiques issus de la fragmentation des déchets plastiques
Les pollutions des sols présentent des risques sanitaires et environnementaux avérés. Les contaminants se retrouvent dans la chaîne alimentaire et les nappes phréatiques, tandis que l’érosion entraîne des pertes financières annuelles estimées à 400 milliards de dollars américains.

Changement climatique et bouleversements météorologiques
Le changement climatique désigne des modifications à long terme des températures et des régimes météorologiques. Depuis 1850, les activités humaines causent un réchauffement global de 1,1°C, avec des sécheresses, inondations et fonte des glaces comme conséquences visibles.
Les émissions de gaz à effet de serre issues des combustibles fossiles provoquent 75% des rejets mondiaux. L’élevage intensif et l’agriculture chimique ajoutent du méthane et protoxyde d’azote, renforçant l’effet de serre et accélérant le réchauffement climatique.
Les écosystèmes souffrent de cette évolution. En Alpes, 15 à 37% des espèces risquent de disparaître d’ici 2050. Les populations subissent plus de vagues de chaleur, inondations et pertes de terres côtières par élévation de la mer.
Le climatique grimpe dans les préoccupations mondiales. 53% des sondés se déclarent plus inquiets qu’auparavant.
Les Belges et Européens intègrent désormais les enjeux climatiques dans leurs choix quotidiens. Les politiques publiques et comportements individuels orientent vers une transition énergétique indispensable, malgré les défis économiques et sociaux liés à cette transformation indispensable.
Déforestation et exploitation excessive des forêts
Les forêts couvrent 31% des terres émergées mondiales, menaçant écosystèmes et ressources en eau.
L’agriculture intensive et l’exploitation minière détruisent les forêts tropicales. L’agriculture vivrière reste un moteur majeur, tandis que l’Asie subit la pression des plantations d’huile de palme.
Les forêts absorbent 20% des émissions de CO2 annuelles. Elles régulent les températures locales par l’évapotranspiration et stockent 250 milliards de tonnes de carbone dans les forêts tropicales.
- L’agriculture commerciale : 40% de la déforestation mondiale
- Les pâturages bovins : 36% des surfaces forestières perdues
- L’exploitation minière : 7% des déforestations
- L’agriculture vivrière : principale cause dans les autres régions
La perte de forêts déstabilise 80% de la biodiversité terrestre. Des espèces entières disparaissent, tandis que les communautés autochtones perdent leurs terres et modes de vie ancestraux.
Augmentation de l'empreinte carbone mondiale
L’empreinte carbone mesure l’impact d’une activité en émissions de gaz à effet de serre, exprimée en tonnes de CO2 équivalent. Entre 1990 et 2023.
Les déplacements, le logement et l’alimentation génèrent 75 % de l’empreinte carbone individuelle.
Les gaz à effet de serre perturbent le climat en piégeant la chaleur. Depuis 1850, les températures montent de 1,1°C, provoquant des vagues de chaleur plus fréquentes et une fonte des glaces équivalente à 20 mètres d’eau potentielle.
Les choix individuels influencent l’empreinte globale. Réduire les déplacements aériens, opter pour des biens durables et améliorer l’isolation thermique permettent des baisses concrètes. Les politiques publiques, via des budgets carbone sectoriels, orientent les transitions vers une économie bas-carbone pour atteindre la neutralité en 2050.

Effets sur la vie marine et les écosystèmes aquatiques
Les océans couvrent 71% de la Terre et abritent 90% des espèces. Chaque année, 8 à 15 millions de tonnes de plastique polluent les mers, menaçant la faune par étouffement, ingestion et toxines.
L’acidification marine, liée à l’absorption de CO2, a augmenté de 30% depuis l’ère industrielle. Le pH océanique est passé de 8,2 à 8,1, fragilisant coraux, huîtres et crustacés, essentiels à la chaîne alimentaire.
Les principales menaces sur les écosystèmes marins incluent :
- Pollution plastique (85% des déchets en mer)
- Surpêche (1/3 des stocks surexploités)
- Changement climatique (réchauffement, acidification)
- Pollution sonore (navigation, forages)
- Constructions côtières (digues, ports)
La pollution plastique tue 1 million d’animaux marins/an. Les microplastiques perturbent la reproduction des huîtres et contaminent la chaîne alimentaire. La pêche illégale, responsable de 28% des captures, menace les écosystèmes fragiles comme les récifs.
La dégradation marine pèse sur les activités humaines. À l’échelle mondiale, les pertes annuelles oscillent entre 500 milliards et 2,5 billions de dollars, affectant pêche et tourisme.
Perte de biodiversité et extinction des espèces
La biodiversité mondiale décline à rythme accéléré. 1 million d’espèces menacées d’extinction incluent 41% des amphibiens, 27% des mammifères. Entre 1970 et 2016, 68% des vertébrés ont disparu, marquant une crise écologique inédite.
Les activités humaines accélèrent cette perte. L’artificialisation des sols détruit 35% des zones humides. L’agriculture intensive et la déforestation modifient les écosystèmes. Le taux d’extinction actuel est 10 à 1000 fois supérieur au rythme naturel.
Les espèces exotiques envahissantes affectent un tiers des espèces terrestres menacées. Les pesticides et métaux lourds perturbent les écosystèmes. La perte de pollinisateurs réduit les rendements agricoles, tandis que la diversité génétique des cultures diminue de 75% selon l’IPBES.
Les principales menaces pour les océans incluent :
- Pollution plastique (85% des déchets marins)
- Surpêche (1/3 des stocks surexploités)
- Changement climatique (acidification, réchauffement)
- Pollution sonore (forages, navigation)
- Constructions côtières (digues, ports)
La dégradation marine coûte entre 500 milliards et 2,5 billions de dollars/an. Les maladies zoonotiques se multiplient avec l’érosion des écosystèmes naturels.
Face aux enjeux climatiques, à la pollution généralisée et à l’érosion de la biodiversité, agir localement reste important. Privilégier des gestes simples – économie d’énergie, tri rigoureux – et choisir des solutions locales, comme les pellets certifiés, contribue à réduire son impact. Chaque effort compte pour transmettre un environnement viable aux générations futures.

FAQ : Les préoccupations environnementales dont nous devons nous soucier
Pour réduire votre impact sur l’environnement, vous pouvez adopter plusieurs gestes simples. Au niveau de la consommation, privilégiez l’achat en vrac, les produits locaux et de seconde main. Réduisez votre consommation de viande et luttez contre le gaspillage alimentaire.
Pour l’énergie, économisez l’eau et baissez le chauffage. En matière de mobilité, utilisez les transports en commun, le vélo ou la marche. Enfin, triez vos déchets et compostez les déchets organiques.
Les entreprises peuvent réduire leur empreinte en adoptant des stratégies axées sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la gestion de la consommation énergétique. Pensez à l’éco-conception et à l’utilisation responsable du numérique.
Encouragez la mobilité durable, la sensibilisation et la formation des employés. Favorisez la consommation locale, le recyclage et engagez-vous dans la compensation carbone.
La pollution sonore perturbe la communication des animaux marins, désoriente ceux qui utilisent l’écholocation, et peut causer des blessures. Les sonars militaires et les canons à air sismiques peuvent paniquer les animaux.
Les mammifères marins, les poissons, les calmars, les crustacés et les tortues de mer sont affectés. La pollution sonore est causée par le transport maritime, l’exploration pétrolière, les levés sismiques, les éoliennes offshore et les sonars militaires.
La perte de biodiversité a de graves conséquences sur les moyens de subsistance, l’économie et la qualité de vie. Les extinctions d’espèces sont actuellement 10 à 1000 fois plus rapides que le rythme naturel.
Entre 1970 et 2016, 68 % des populations de vertébrés ont disparu. La perte de biodiversité est principalement due aux activités humaines, notamment la destruction des milieux naturels, la surexploitation des ressources et le changement climatique.
L’agriculture régénérative améliore la santé des sols, augmente la biodiversité et atténue le changement climatique. Elle réduit les émissions de carbone et favorise une séquestration plus active du carbone dans les sols.
Elle diminue également la pollution de l’eau et du sol grâce à la réduction des intrants chimiques. De plus, elle permet la conservation et la restauration des habitats boisés.
Pour mesurer votre empreinte carbone personnelle, vous pouvez utiliser des simulateurs en ligne comme « Nos Gestes Climat » de l’ADEME. Cet outil permet de déterminer la quantité de CO2 émise annuellement en fonction de différentes catégories de la vie quotidienne.
Après avoir calculé votre empreinte carbone, des actions sont proposées pour la réduire. Vous pouvez également connaître l’empreinte carbone des objets, des aliments et des gestes du quotidien grâce au site impactco2.fr de l’ADEME.