Vous en avez assez des factures de chauffage qui flambent et des pellets de mauvaise qualité qui encrassent votre poêle ? Découvrez ici comment la production des granules bois à partir de sciure ou de copeaux peut garantir un rendement optimal sans mauvaises surprises.
En comprenant les étapes clés – du séchage à la compression – vous saurez reconnaître les pellets fiables pour un chauffage économique et écologique.
Origine et matière première des pellets

Les pellets proviennent de résidus de bois non traités issus de scieries ou d’entreprises de menuiserie. La fabrication utilise des sciures et copeaux de bois. Ces matières premières, souvent considérées comme des déchets, sont recyclées en un combustible écologique. Ce procédé valorise des sous-produits tout en limitant l’impact environnemental.

Les résineux comme le sapin ou l’épicéa sont majoritairement utilisés pour la fabrication des pellets. Leur teneur en lignine agit comme un liant naturel pendant la compression. Le pouvoir calorifique des résineux atteint 5,3 kWh/kg contre 4,8 kWh/kg environ pour les feuillus. Les granulés résineux génèrent moins de cendres et offrent une meilleure durée de combustion.

Processus de fabrication des pellets
Préparation et broyage du bois
Le processus de fabrication commence par la préparation des matières premières. Les résidus de bois comme les copeaux et les sciures sont nettoyés pour retirer les impuretés. Le broyeur réduit ces déchets en particules de 3 à 8 mm. Cette taille optimale permet une compression efficace dans la presse à pellets.
Pour un pelletage optimal, voici les critères essentiels pour choisir vos matières premières :
- Privilégier les résidus de scieries non traités chimiquement
- Préférer les bois résineux pour un meilleur pouvoir calorifique (jusqu’à 5,3 kWh/kg)
- Vérifier un taux d’humidité inférieur à 10% et une densité entre 650-700 kg/m³
- Exiger les certifications ENplus A1 ou DINplus garantissant qualité et traçabilité
- Privilégier les labels PEFC ou FSC pour une gestion forestière durable
Ces critères assurent à la fois performance énergétique et respect de l’environnement.
Séchage et taux d'humidité
Le taux d’humidité idéal pour la fabrication des pellets se situe entre 10 et 12%. Un taux plus élevé diminue le pouvoir calorifique et affecte la qualité du produit final.
Les usines utilisent des séchoirs à tambour tournant pour évacuer l’excès d’eau. L’air chaud circule autour du broyat pour un séchage homogène. Des capteurs contrôlent en permanence l’humidité des résidus. Ce suivi rigoureux garantit un produit final performant et écologique.
Compression et finition des granulés
La fabrication se poursuit avec la compression du broyat sec dans une presse à matrice. La pression élevée et la chaleur font fondre la lignine, un élément naturel du bois qui agit comme liant. Aucun additif chimique n’est nécessaire pour cette étape.
Les granulés chauds sortent de la presse à 90-100°C. Un refroidisseur à contre-courant stabilise leur température et leur structure. Un système de tamis élimine les défauts. Les pellets sont conditionnés en sacs de 15 kg ou livrés en vrac par camion souffleur. Ce processus complet assure un combustible performant pour votre chaudière ou votre poêle à granulés.

Qualité et utilisation des pellets
Les certifications ENplus A1 et DINplus garantissent la qualité des pellets. Elles imposent des contrôles réguliers sur la teneur en cendres, l’humidité et le pouvoir calorifique. Ces normes assurent un fonctionnement optimal des appareils de chauffage et limitent les encrassements. Le choix de pellets certifiés évite les mauvaises surprises liées à la qualité.

Pour un usage optimal, stockez vos pellets dans un endroit sec et bien ventilé. Évitez l’exposition à l’humidité qui réduit le rendement calorifique. Nettoyez régulièrement votre poêle ou votre chaudière pour éviter l’accumulation de cendres. Privilégiez les sacs de 15 kg stockés sur des palettes pour faciliter l’accès. Une utilisation rigoureuse préserve votre appareil et maximise la durée de combustion.
Les pellets, issus de résidus de bois, prennent forme via un processus rigoureux : broyage, séchage et compression. Les certifications ENplus A1 ou DINplus garantissent un combustible propre et performant. Privilégiez des granulés sans additifs, stockés à l’abri de l’humidité, pour un chauffage économique et fiable. Une livraison rapide, un produit local et une combustion optimale vous attendent avec le bon fournisseur.

FAQ : La production des pellets : de l'arbre à votre poêle
La rentabilité de fabriquer ses pellets dépend surtout de votre situation. Si vous avez accès à du bois gratuit ou à très bas prix, et que vous consommez pas mal de pellets chaque année, alors oui, ça peut valoir le coup. Il faut compter l’achat d’une machine à pellets et d’un broyeur, mais si vous êtes un gros consommateur, l’investissement peut être rentabilisé en quelques années.
Attention, ça demande du temps et de la patience. Il faut broyer le bois, le faire sécher correctement (moins de 10% d’humidité), et ensuite fabriquer les pellets. C’est plus adapté si vous habitez à la campagne et que vous avez de la place pour stocker le bois et le matériel.
Même si on les présente souvent comme écologiques, les poêles à pellets peuvent polluer. Ils émettent des particules fines, surtout les anciens modèles. Ces particules sont mauvaises pour la santé. Ils peuvent aussi rejeter des hydrocarbures et du monoxyde de carbone si la combustion n’est pas bonne.
Le CO2 émis est compensé par la croissance des arbres, mais il faut quand même faire attention à la qualité des pellets. Choisissez des pellets certifiés (EN Plus ou DIN Plus) et faites fonctionner votre poêle correctement, sans le mettre au ralenti tout le temps
Oui, les cendres de pellets peuvent être un bon engrais pour votre jardin. Elles contiennent des minéraux comme le phosphore, le potassium et le calcium, qui sont bons pour la terre. Vous pouvez les mélanger avec du compost ou les utiliser pour protéger vos plantes contre les limaces et les fourmis.
Attention, il ne faut pas en mettre trop, car ça peut rendre la terre trop alcaline. Répartissez les cendres uniformément sur le sol, environ 80 à 100g par mètre carré, de préférence en fin d’hiver ou au début du printemps.
Pour faire vos propres pellets, il faut d’abord choisir du bois de qualité, de préférence des résineux comme l’épicéa ou le pin. Ensuite, il faut broyer le bois en petits morceaux et le faire sécher pour qu’il ait un taux d’humidité entre 10 et 14%. Un bon séchage est essentiel pour la qualité des pellets.
Après, il faut utiliser une presse à pellets pour transformer le broyat en granulés. Vérifiez la qualité des pellets en regardant leur dureté, la couleur des cendres et leur densité. Des pellets de bonne qualité doivent couler dans l’eau et avoir des cendres fines et légères.